PEBKAC est un acronyme signifiant ‘Problem Exists Between Keyboard And Chair’. en francais dans le texte : Le problème se situe entre la chaise et le clavier
Cette expression, dès que l’on commence à travailler dans l’informatique (tous métiers confondus …) prend toute sa signification.
Tonton, papy, le voisin … le collègue qui a chopé un virus, donné sa carte bleue en réponse à un phishing improbable, supprimé des fichiers dans le répertoire windows en croyant bien faire … bref toutes ces situations, où on aurait volontiers fait avaler le clavier touche par touche au coupable.
Et dans le premier diner de cons venus, on se gausse de la bêtise de ces novices à qui on a bien installé des anti-virus, intrusions, ou autre mais à qui on a toujours pas su installer un anti-connerie.
Oh oui, nous grand seigneurs de l’informatique, jamais une chose pareille ne peut nous arriver.
Pourtant au vu des évènements de ces derniers jours, entre piratage, prise de tête, contemplation de mon écran oscillant entre colère et philosophie de comptoir sur la race humaine … j’en arrive à la conclusion qu’une grosse partie de ce qui s’est passé est juste de ma faute.
La baltringue entre le clavier et l’écran se croyant invulnérable à toutes attaques informatiques parce que, et je me cite “je n’ai pas les codes de la bombe atomique sur mon poste”, c’est MOI.
Un rapide déroulé des évènements :
Dimanche :
un site des wabstemer est par terre.
Echange par twitter et transmission par Dm sur twitter du ftp
Mardi :
Un des élèves me prévient qu’un nouveau propriétaire s’est déclaré dans les outils pour webmaster de Google par dépôt de fichier en FTP, puis un autre et encore un autre … toute la promo ou presque est touchée.
Echange de mails avec des élèves pour savoir qui a transmis les accès
Conclusion : c’est MOI ! la coupable
Echange de mail avec le “pirate” qui me transmet un lien en rapport avec le concours seotons (Gloups)
Mercredi, jeudi et vendredi :
Trace-ip, logs à gogo pour tracer les opérations du “pirate”
Coup de téléphone, mail, dm … pour en arriver à la conclusion que le seul qui a eu les accès est innocent
Samedi :
Dernier coup de théâtre : Celui qui a eu les accès est définitivement innocent et est victime lui aussi.
Conclusion de tout ce foutoir :
Si je n’avais pas transmis par Dm le ftp, ou si j’avais envoyé le mot de passe par sms par exemple, le pirate aurait sans doute été coincé.
Et si par un souci d’économie de temps je n’avais pas monté les ftp sur le même modèle et surtout pas avec le même mot de passe pour tous, un seul site aurait été touché et non pas toute la promo.
Le problème majeur a bien été entre la chaise et le clavier et c’était MOI.
Je ne reviendrais pas sur la moralité du “pirate” et je n’avais pas compris que “tous les coups sont permis” dans un concours, comprenait le piratage.
Je ne reviendrais pas non plus sur le fait que je me suis pris la tête avec quelqu’un qui ne le méritait pas et je lui présente encore une fois mes plus plates excuses.
Pour ce qui est du “pirate”, juste une remarque, la prochaine fois que tu fais cela, ne répond pas aux mails qu’on t’envoie …
Ce que j’ai retenu :
L’économie de mémoire n’est pas un bon principe de sécurité et que mettre le même mot de passe sur différents services est une aberration en sécurité (je le savais ) même si on le fait tous ou presque par ce qu’entre Gmail, Facebook, Twitter, la banque, les services divers et variés que l’on teste en permanence … et toujours pour aller plus vite, on en néglige les bases de la sécurité.
et que nous ne sommes pas au pays des Bisounours
Source :http://www.pinkcookiedesign.com/
7 commentaires
le 31/01/2011 Cerbere
le 31/01/2011 Aurélien
le 31/01/2011 Sandrine
le 1/02/2011 LaurentB
le 2/02/2011 Loiseau2nuit
le 2/02/2011 LaurentB
le 2/02/2011 Sandrine